L’hymnographie du Pentecostaire propre au cinquième dimanche de Pâques poursuit l’exégèse des passages de l’Évangile de Jean lus à la divine liturgie, la péricope de ce dimanche étant le long dialogue du Christ avec la Samaritaine (Jn 4, 5-42). L’hymnographie nous interpelle ainsi : Écoutons Jean qui nous enseigne les saints mystères qui ont eu lieu en Samarie. Comment le Seigneur parla avec une femme,…
Articles étiquetés comme “Éclairages théologiques”
Lazare, tout comme ses deux sœurs, Marthe et Marie, est un fidèle ami de Jésus. Ils habitent à Béthanie et apparaissent à trois reprises, d’une manière explicite, dans les Évangiles : lors du « dîner » où le Christ a réprimandé (avec délicatesse !) Marthe (Lc10, 38-42), lors de la résurrection de Lazare (Jn11, 1-45) et enfin, peu avant la Passion (Jn12, 1-9). On se souvient que, lors du fameux dîner, Marthe…
Nous vous proposons ci-dessous la suite de l’article du père Jean Guet publié ici Le repentir, traduction du grec metanoïa, est ce « retournement », ce changement d’orientation, de voie, par rapport à « moi-ego ». Au lieu de percevoir le monde vers moi, je suis supposé le percevoir vers l’extérieur, le voir et non pas le prendre ; une sorte de « perspective inversée ». Dans le premier cas, je suis « égocentré », dans…
Avec ce quatrième article consacré au Symbole de Foi, nous vous proposons des commentaires sur le Credo en deux parties. Le premier a été rédigé par Vladimir Lossky peu avant sa mort en 1958, complété par l’archimandrite Pierre L’Huillier et publié dans la revue Contacts, N° 38-39 en 1962. La seconde partie a été écrite par la père André Borrely, et publiée dans des livrets…
Chercher à représenter Dieu à travers la Personne du Christ signifie être placé devant une réalité surnaturelle, inconcevable et incompréhensible pour la raison humaine. Force est de reconnaître l’impuissance des moyens humains à rendre perceptible la présence divine, car aucune expression verbale, picturale ou architecturale ne peut comme telle exprimer Dieu. Il y a là quelque chose de l’ordre de l’impossible à vouloir transmettre l’irreprésentable par le…
Pour les hymnographes byzantins, le Carême est avant tout le temps du repentir (καιρὸς τῆς μετανοίας). Cette expression revient très fréquemment dans le Triodion pour exprimer la théologie de ce temps favorable (2 Cor, 6,2). Le repentir est si intimement uni au jeûne et à l’ascèse qu’on peut employer indifféremment l’expression : « période de la tempérance » (καιρὸς τῆς ἐγκρατείας) ou « temps du jeûne…